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Robert Schumann

IN DER NACHT

Schumann, In der Nacht pour piano seul 

 

Les Fantasiestücke opus 12 sont un cycle de huit pièces pour piano de Robert Schumann. Composé en 1837 à Ralbitz-Rosenthal auprès de la pianiste anglaise Anna Robena Laidlaw dont elle est la dédicataire, ce recueil s'inspire des pièces de fantaisie à la manière de Callot d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann tant pour le titre que pour le sens du fantastique sombre propre au célèbre graveur du XVIIe siècle.

 

Des Abends « au soir »

Aufschwung « essor »

Warum ? « pourquoi ? »

Grillen « chimères »

In der Nacht « dans la nuit »

Fabel « fable »

Traumes Wirren « troubles songes »

Ende vom Lied « fin du chant »

 

Le thème du Carnaval

Eusebius et Florestan

 

Les morceaux des Davidsbündlertänze ne sont pas de vraies danses (même si certaines obéissent au rythme ternaire de la valse ou du ländler) et se trouvent au croisement des ambitions musicales et poétiques de Schumann, mais aussi de ses luttes personnelles pour épouser Clara Wieck. Ainsi, la première édition de 1838 porte la seule mention « Pièces caractéristiques composées par Florestan et Eusébius ». Ce sont les deux faces de l'individualité de Schumann, les deux côtés extrêmes de son caractère: d'une part Florestan, « l'assaillant bruyant et pétulant, entièrement honnête, mais souvent adonné à des caprices les plus étranges », d'autre part Eusebius, « l'adolescent tendre qui toujours reste modestement dans l'ombre ».

Jacques Callot

 

 

 Jacques Callot a également inspiré l'œuvre fantastique du romancier Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, Princesse Brambilla. Un caprice dans la manière de Jacques Callot  paru en 1820 à Berlin ; l'action narrative en est fondée sur les vingt-quatre gravures de l'artiste, intitulées les Balli di sfessania, dont huit figurent dans la plupart des éditions de l'ouvrage de Hoffmann.

 

L'année 1837

1837 est l'année d'un nouveau refus du père de Clara, Friedrich Wieck, à la demande en mariage de Schumann.

 

Lettre de Schumann au père de Clara Wieck : 5 septembre 1837.

"Pendant dix-huit mois vous m'avez mis à l'épreuve, c'est déjà un lourd destin [...] Et maintenant vous me redemandez encore la même épreuve [...] Donnez-moi votre parole que pour le moment vous ne prendrez pas d'engagement pour l'avenir de Clara - de même que je vous donne ma parole de ne pas parler à Clara. Je ne vous demande qu'una autorisation, celle de nous écrire quand vous ferez de longs voyages [...]"

La lettre fut remise par Clara elle-même le jour de son anniversaire (13 septembre), et l'accueil de Friedrich Wieck fut "horrible" selon les mots de Schumann lui-même.  

Robert et Clara ne se marieront qu'en 1840 (le 12 septembre, veille des 21 ans de Clara).

 

 

Princesse Brambilla (1820)

 

Princesse Brambilla. Un caprice dans la manière de Jacques Callot (en allemand, Prinzessin Brambilla. Ein Capriccio nach Jakob Callot) est un roman allemand paru en 1820 à Berlin. Œuvre de l'écrivain romantique Ernst Theodor Amadeus Hoffmann, il tire son inspiration de huit gravures deJacques Callot intitulées les Balli di Sfessania.

Le caprice (capriccio en italien) désigne à l'origine une forme picturale créée en 1617 par Jacques Callot pour Cosme II de Médicis, qu'il intitule Capriccii di varie figure; elle représente des éléments architecturaux disposés de manière très libre et fantaisiste. Le terme est également courant en musique pour évoquer une série d'improvisations et dans la critique littéraire pour exprimer la liberté prise par l'écrivain humoristique1.

L'ouvrage fait également référence aux comédies de Carlo Gozzi, en particulier L'Amour des trois oranges, qui étaient particulièrement goûtées des romantiques allemands.

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