la consolante amitié
Franz Gerasch (1826-1906)
Franz Lachner (gauche), Franz Schubert (milieu) et Eduard von Bauernfeld (droite). 1862
Joseph Freiherr von Spaun (1788-1865, Austria
Franz von Schober devant le château de Torup, par Leopold Kupelwieser
Moritz von Schwind. Erlkönig (1830), Österreichische Galerie Wien
"Si le désespoir perce dans ses œuvres les plus sombres, derrière le musicien solitaire, malade et méconnu de ses pairs se cache aussi un pianiste bon enfant qui aimait faire danser de joyeuses compagnies lors de « schubertiades » animées. La première assemblée du genre a probablement été organisée dans les premiers mois de 1821. Schubert savait précisément ce qu’il valait, et il n’a pas été aussi méconnu de son vivant qu’on le pense généralement. Ce qu’atteste sa nomination en 1822 au sein du comité directeur de la célèbre Société des Amis de la Musique de Vienne".
Bruno Serrou, Res Musica, Franz Schubert, notre contemporain
Moritz von Schwind à Schober, 25 novembre 1828
"Cher bon Schober,
j'ai reçu hier la lettre où Netti m'écrit que Schubert est mort. Tu sais comme je l'aimais et tu peux bien imaginer comme j'étais peu préparé à la pensée de l'avoir perdu. J'ai pleuré sur lui comme si c'était un de mes frères, mais maintenant je l'envie d'être mort dans sa grandeur et d'être délivré de ses chagrins. Oui, plus je considère aujourd'hui ce qu'il était, et plus je comprends ce qu'il a souffert..."