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john Knowles Paine

et l'Ecole de Boston 

Le Larghetto and Humoreske op. 32 (1877)  de Paine

Le Larghetto et Humoreske pour piano, violon, et violoncelle, Op. 32, an 1877 de John Knowles Paine  est en deux mouvements: I. Larghetto ; II. Allegro con fuoco.

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Le genre de l'humoresque L'Humoresque (ou Humoreske) est un genre de musique romantique caractérisé par des morceaux d'humour fantaisiste. Le nom fait référence à l'Humoreske terme allemand, qui a été donné à partir des années 1800 aux contes humoristiques. Ce genre a été illustré par la Grande Humoresque de Schumann en si bémol majeur (op.20, 1839).

 

On pourra également comparer cette "Humoreske" de Paine avec le cycle Humoresques de Dvorak, un cycle de huit pièces pour piano, composées durant l'été 1894 alors que le compositeur séjourne encore à New-York  

John Knowles Paine (né le 9 janvier 1839 à Portland dans le Maine - décédé le 25 avril 1906 à Cambridge dans le Massachusetts), est le premier compositeur natif des États-Unis à accéder à la célébrité pour sa musique symphonique. Il s'est formé en Europe, a étudié l'orgue, l'orchestration et la composition en Allemagne pendant trois ans. Après son retour aux États-Unis il s'installe à Boston en 1861, il devient membre de la faculté de Harvard. Il fut l'une des figures dominantes de la scène musicale de Boston, et avec un groupe d'autres compositeurs connus sous le nom d'École de Boston, Paine fut l'un des principaux initiateurs de la première importante série de concerts de musique des États-Unis. Les cinq autres étaient George Chadwick, Horatio Parker, Arthur Foote, Edward MacDowell et Amy Beach.

L' École de Boston (désignée aux États-Unis sous les termes de « Second New England School », «Boston Classicists » ou « New England Académicians ») est un groupe de compositeurs américains de la fin du 19e et du début du 20e siècle de la Nouvelle-Angleterre, aux États-Unis, qui se sont regroupés autour de la ville de BostonMassachusetts, à l'origine d'un important centre musical aux États-Unis. L'École de Boston est considérée par les musicologues comme crucial dans le développement d'un langage classique américain encore sous influence esthétique européenne, et d'avoir permis aux compositeurs d'atteindre un prestige et une reconnaissance qui favorisa l'essor de la musique classique aux États-Unis.

John Knowles Paine, qui fut le premier professeur de musique de l'Université Harvard, est considéré officieusement comme le chef de ce groupe, de par son ancienneté et son expérience sur la plupart de ses homologues dont certains furent ses élèves.

L'École de Boston n'a pas fonctionné comme une véritable organisation. Étant donné que les musiciens ne se considéraient pas comme membres d'un groupe, sa constitution par les musicologues est déduite des liens esthétiques et philosophiques entre différents compositeurs de la Nouvelle Angleterre ainsi que de leurs affiliation. The Cambridge History of American Music, par exemple, liste des compositeurs et les institutions d'enseignements qui ont été associés à cette école. La liste comprend John Knowles Paine (1839-1906), Henry F. Gilbert ( 1868-1928), Arthur Foote (1853-1937), George Chadwick (1854-1931), et Amy Beach (1867-1944). D'autres sources comprennent George Whiting (1861-1944), Horatio Parker (1863-1919) Daniel Gregory Mason (1873-1953), natif de New York Edward MacDowell(1861-1908), est parfois associé au groupe pour avoir séjourné à Boston entre 1888 et 1896.

Pendant les années de domination de l'École de Boston, l'enseignement de la musique américaine est encore à ses balbutiements. Les membres de l'École de Boston ont souvent appris la théorie musicale et la composition en Europe (Chadwick et Parker ont séjourné en Allemagne) ou de musiciens européens qui ont émigré aux États-Unis. En conséquence, une grande partie de la musique classique américaine composée à l'époque reflète des influences classiques et romantiques européennes d'origine germanique.

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Le 23 octobre 1883 est inauguré le Metropolitan Opera de New York. La nomination de 1892 à 1895, d'Antonín DvoÅ™ák comme directeur du Conservatoire national de New York amena celui-ci à déplorer l'influence de la suprématie esthétique allemande qui prévalait dans l'enseignement musical, il encouragea ses élèves et les compositeurs américains en général de s'inspirer des musiques populaires et indigènes afin de faire une musique authentiquement américaine.

Toutefois quelques compositeurs n'ont pas attendu DvoÅ™ák pour tenter une expression plus américaine dans leurs œuvres, comme ce fut le cas d'Edward MacDowell formé en Europe. Sa musique de style post-romantique emprunte à la musique des indiens d'Amérique et au folklore irlandais.

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Le 20e siècle est considéré par les historiens de la musique des États-Unis comme celui où s'affirme une identité musicale américaine indépendante de l'influence européenne. La première moitié du siècle est principalement représentée par les figures de Charles Ives, Georges Gershwin et Aaron Copland qui symbolisent trois styles différents mais ayant en commun d'être spécifiquement américains. La seconde moitié du siècle est représentée par Elliott Carter, John Cage figure principale de l'école de New York et de la deuxième avant-garde musicale américaine, et Philip Glass, un des plus célèbres représentants de la musique minimaliste.

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