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LE CARNAVAL DE PARIS

Le Carnaval des animaux s'inscrit dans le Carnaval de Paris, fête populaire parisienne succédant à la Fête des Fous, laquelle prospérait depuis au moins le XIe siècle jusqu'au XVe siècle.

 

Les débordements de ce Carnaval de Paris, avec ses bacchanales surnommées "chie-en-lit" pourraient à eux seuls expliquer le refus opposé par Saint-Saëns, compositeur sérieux, aux représentations publiques de cette pochade mondaine et privée écrite pour un Mardi-Gras.

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Le Carnaval de Paris est tombé progressivement en désuétude au XXe siècle et surtout au sortir de la Seconde Guerre mondiale, mais des initiatives privées pour la renaissance de ce Carnaval sont mises en place au début des années 1990. En 1998, renaît le cortège de la Promenade du Bœuf Gras, puis en 2009 renaît le défilé des Reines des blanchisseuses de la Mi-Carême.

Les liens anciens qui existent entre le Carnaval de Paris et des fêtes de province et de l'étranger depuis 1904 jusqu'aux années 1920 renaissent depuis 2003.

Ils amènent des participations italiennescherbourgeoises et belges.

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Paris en Carnaval en 1842

 

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Un ouvrage anonyme illustré décrit la ville en fête et son atmosphère joyeuse :

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 "Paris est en carnaval : les boutiques sont closes ; à peine en est-il quelques-unes qui conservent un œil ouvert sur la rue, comme pour tenir un juste milieu entre leur intérêt et leur divertissement. Les rues s'emplissent de flâneurs, se bariolent de masques aux divers costumes, se sillonnent de voitures ; on se cherche, on s'appelle, on s'accueille au milieu des chants, des rires, et des joyeux propos. Les cabarets regorgent de buveurs qui s'animent ; — tout se mêle, se démêle, s'entremêle ; c'est un bourdonnement sourd encore, du milieu duquel percent à la fois les éclats de rire, les jurons des cochers, le choc des verres, et quelques grossièretés, prélude de la grande orgie de mots dont le boulevard sera le théâtre dans quelques instants.

Enfin l'heure est venue : l'on s'est réuni, les voitures sont pleines. — Fouette cocher ! — Alors les cris commencent, les saturnales ont revu le jour. Les masques se huent, s'attaquent, ripostent ; les invectives répondent aux invectives : on s'excite, on se monte. Mais ce ne sont encore que des escarmouches, qui précèdent le grand combat ; escarmouches riches cependant en gros mots, en trivialités, en obscénités.

Au milieu du feu roulant de ces grossières plaisanteries, les femmes passent et repassent. À tout autre moment, leur vertu s'effaroucherait du quart de ce qu'elles entendent, mais, alors, elles ne prennent seulement pas la peine de rougir. — Ce que c'est que le carnaval !

Les colonnes de municipauxont envahi le boulevard, et les malheureux gardes urbains se sont échelonnés sur la grande ligne carnavalesque ; tableau dont ils feront le cadre. Le carnaval est alors à son apogée ; puissant et fort, il s'est tracé deux longs sillons au centre de la grande cité : la rue Saint-Honoré et les boulevards. Mais la première n'est que l'antichambre des seconds. Toute la population parisienne déborde sur ce foyer du plaisir ; les bas-côtés s'emplissent, on se presse, on se pousse, on se porte, on se pile. Malheur à qui laissera tomber un gant, un mouchoir, il ne lui sera bientôt plus possible de le ramasser sans s'exposer à de graves inconvénients. Les lignes de voitures se sont formées, mais de masques point encore ou fort peu : ces messieurs se font attendre.

Enfin, des cris partent de tous côtés ; c'est un gamin qui passe accoutré de je ne sais quelles loques, dérobées sans doute à quelques tas d'ordures, et escorté d'un régiment d'autres gamins criant et beuglant : — à la chie-en-lit ! lit ! lit !

Au milieu d'un concert assourdissant de cornets à bouquin, quel vacarme ! c'est à se rendre sourd.

Pour cette fois, voilà bien des masques ! Une voiture à quatre chevaux s'avance majestueusement à travers les piétons, qu'elle refoule : elle tient le milieu du pavé. Que de costumes ! Quelle variété ! Il y en a de toutes les couleurs, des rouges, des bleus, des verts ; des débardeurs, des malins, des écossais, des espagnols, des galériens, des laitières décolletées en dépit des rhumes, une boutique de costumier enfin. Mais où est l'intention de tous ces déguisements ? — Des costumes, et voilà tout ! — Où donc est le temps des mascarades ? Point de carnaval alors où l'on ne vit sur le boulevard quelques réunions de masques représentant une idée. C'était don Quichotte et son fidèle écuyer, Sancho ; une noce du temps de Louis XV, avec son bailli obligé ; une promenade de Landais perchés sur leurs échasses ; c'était... que sais-je moi ? C'était quelque chose, et cela amusait. (....)

On ne s'en amuse pas moins aujourd'hui, si l'on peut juger du plaisir par le bruit. Les sons du cor se font entendre à tous les coins du boulevard ; ceux qui se livrent aux charmes de cet instrument ont soin de se placer aux fenêtres de distance en distance, de telle sorte que loin d'avoir les cors à leurs pieds, les promeneurs en ont par-dessus la tête. Le Roi Dagobert et le Clair de la Lune font les frais de la conversation : petit supplément au charivari général qui ne manque pas d'attraits.

A la première voiture ont succédé d'autres voitures ; le tableau carnavalesque est dans tout son éclat : mais il n'est véritablement curieux que pour ceux qui, du haut d'une fenêtre, dominent cette foule aux couleurs variées, aux costumes bizarres et sans nom.

La masse des piétons est devenue plus compacte ; on crie de tous côtés, à chaque coin de rue une discussion s'engage.

Ce sont des voitures qui veulent quitter la file :

—Je passerai !

—Vous ne passerez pas !

Les coups de fouet vont leur train : puis, pour compléter l'embarras, des troupes de cavaliers passent triomphalement en écrasant, par-ci, par-là, quelques pieds humains avec leurs pieds de bêtes. — Ceux des chevaux, bien entendu. (....)

—Ah ! Ah ! Ah ! — Une clameur s'élève : c'est un énorme char précédé d'un drapeau, avec cette inscription : vivent les badouillards !!! — Le char passe au milieu d'un sabbat monstre ; tous parlent à la fois, crient, beuglent. Puis d'autres chars avec d'autres drapeaux, les enfants de la joie, les forts buveurs, et enfin, les chemisiers de Paris !

Le soir est venu, chacun a dîné comme on dîne en carnaval, — ceux qui dînent. — Les cris recommencent et les rues rayonnent de feux étranges. Les masques, même les plus insignifiants, ont un aspect bizarre aux lueurs rougeâtres des torches, et leurs chants ont quelque chose d'indéfinissable ; tous enfin paraissent s'être prédisposés, par de fréquentes libations, aux plaisirs de la nuit. Puis les passages se garnissent de curieux ; c'est là que le carnaval s'est réfugié, jusqu'à ce que les bals ouvrent leurs deux battants pour l'engloutir ; c'est là que ceux que leur position ou leur fortune empêche de carnavaliser, viennent se poster, pareils à ces petits savoyards qui vont s'asseoir à la porte des restaurateurs et mangent leur pain noir à la fumée des mets."

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Quelques costumes au Carnaval de Paris en 1857

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Le 1er mars 1857, A. Rolet, dans La Presse littéraire, décrit quelques costumes de bals masqués parisiens139 :

Dans un bal d'officier ministériel, tout le monde était tenu de ne pas sortir dans son costume du règne végétal ; les musiciens eux-mêmes n'ont joué qu'à l'aide de flageolets et de chalumeaux. Trois clercs de notaire, trois jeunes efflanqués, dont la maigreur est proverbiale dans la bazoche parisienne, sont arrivés déguisés en asperges et ont eu un grand succès comme primeur. Le grandissime M. V. était déguisé en peuplier. Sa coiffure ramée servait de tête de loup ; elle a balayé toute la soirée les corniches et le plafond. Un gros président était en potiron, ses deux fils en concombre, son petit-fils en cornichon. L'esprit bien connu de cette famille a réhabilité complétement ces utiles cucurbitacées. Le demi-monde a voulu singer aussi ces drôleries carnavalesques. La trop belle Mlle M... a exigé pour son bal que tous les messieurs fussent en serins et les dames en oiseaux de proie. La vérité, cette fois, se trouvait dans le mensonge. Mlle Adèle C. était en vautour ; M. le marquis de L., son Prométhée, garde toujours son foie intact ; mais sa bourse, dit-on, est totalement rongée. Un plaisant artiste a aussi donné son bal déguisé. L'invitation portait : On ne sera admis que la tête en bas. Presque tout le monde, tournant la difficulté par un calembour, est venu coiffé en bas de coton.

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La descente de la Courtille vue par un témoin en 1855

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Extrait de Benjamin Gastineau « Le Carnaval ancien et moderne », Poulet-Malassis, Libraire-Éditeur, Paris 1862, pages 92, 98 (réédition de l'ouvrage du même, avec un titre différent : « Histoire de la folie humaine, le carnaval ancien et moderne », paru chez Havard, Paris 1855) :

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Une charge très-commune et très-goûtée des boulevards de Paris représente un couple misérable, avec chapeaux défoncés, robes et pantalons en lambeaux, regards de mendiant, figures barbouillées de suie. Cette charge de la misère obtient chaque année le plus grand succès à Paris : les gamins, les curieux, suivent par colonnes serrées les misérables époux en les raillant et en les outrageant jusqu'à satiété. C'est très-original sans doute... mais que pensez-vous d'un peuple qui se moque ainsi de sa misère ?

Ces scènes sont pourtant très inoffensives comparées à la descente de la Courtille, qui couronne dignement le carnaval. La descente de la Courtille ou la sortie du dernier bal de l'Opéra, comme vous voudrez, c'est une chose inouïe et confuse qui ne peut se rendre que par des hoquets et des soulèvements d'estomac. Quand un homme de sens a assisté à pareil spectacle, il ne lui reste plus qu'à demander son passe-port et à gagner au plus vite d'autres contrées moins civilisées. — Après avoir dansé, chaloupé et cancané aux bals masqués de la Courtille, à quatre sous le cachet ; après avoir galvaudé et gobelotté toute une nuit chez Desnoyers, chez Favié ou aux Folies de Belleville, ils ne sont pas encore satisfaits, il faut les expulser violemment des guinguettes où ils se complaisent à boire du trois-six en compagnie de femmes sans nom. Ils s'en vont ivres, écumant, jurant, chancelant sur chaque pavé. Tant pis pour ceux qui tombent !... on les foule aux pieds... La descente de la Courtille !... Figurez-vous une immense cohue-arlequine aux mille couleurs sortant déguenillée, pâle et sale, de l'orgie du petit bleu et du Cupidon frelatés, faisant des yeux de souris effarouchée au soleil qui éclaire leurs turpitudes de ses purs rayons, suant le dégoût par toutes les pores, vomissant des infamies sur tout ce qu'il y a de sacré, insultant Dieu, vertu, père, épouse, sœur, ponctuant les onomatopées, interrompant les phrases par des vomissements... Et les femmes ? Oh ! des femmes neutres, le bonnet de police sur l'oreille, la pipe culotée entre les dents, et déguisées en paillasses, en pierrettes, en titis, en poissardes, en vivandières... des femmes échevelées, crottées, déchirées, aux seins froissés, aux vêtements maculés. Des femmes qui s'engueulent, des femmes de je ne sais quelles impasses boueuses qui font honte à leurs cavaliers en jouant avec leurs jupons ; à tel point que j'ai vu plusieurs chicards laisser leurs moitiés en plan, comme ils disent, aux prises avec d'autres mégères et s'en aller tristes. Et cette foule en délire serpente dans la rue, dans le ruisseau, clapotant, chantant, hurlant, cancanant, grinçant, glapissant, grimaçant et s'accrochant aux liquoristes, aux marchands de trois-six, et rendant toute cette boisson, toute cette débauche, toute cette volupté de pourceau, en injures aux passants, en gestes impossible à traduire.

Ce sont des cris imitatifs des animaux, c'est une cacophonie diabolique. Les épithètes empruntés à Piron et au dictionnaire de la compagnie générale des vidanges viennent de tous côtés, de la chaussée, des fiacres, des croisées. Les spectateurs débraillés, les spectatrices décolletées et avinées aux fenêtres escortent leurs aimables paroles d'une grêle d'arlequins, débris de volaille, de poisson, de ragoût, qui tombent sur la tête des masques de la rue et que ceux-ci ramassent pour les jeter à la face des privilégiés traînés par des voitures de place.

Et après ? Après viennent les balayeurs, qui ont mal au cœur en nettoyant cette boue humaine, forcés qu'ils sont de donner un coup de pied à celui-ci, un coup de main à celui-là, sans savoir par où le prendre. Sur le champ de bataille de l'orgie, les uns sont ivres-morts, les autres gravement atteints. Certains enragés, qui voudraient éterniser le carnaval, reprochent aux autres masques d'abandonner le champ d'honneur. Ils crient à tue-tête contre les fuyards, jusqu'à ce qu'on les conduise entre quatre chandelles au poste le plus voisin. Ils y vont en chantant des refrains de cet acabit :

Pour rigoler, restons
Restons à la barrière !

Ou bien :

Mais n'attendons pas pour vivre
Que nous soyons chez les morts.

Et encore :

Pourquoi boirions-nous de l'eau,
Sommes-nous des grenouilles ?

Midi sonne. Paysannes, camargos, pompadours, financiers, débardeurs, sauvages, bergères, dominos, Robert-macaires, brigands, tous les masques rentrent chacun au logis. Les dandys y trouvent des protêts, des commandements et des cartes d'huissiers ; les mercenaires trouvent leur logement vide et froid : plus de pain sur la planche, plus de sou dans les tiroirs, plus rien !... Ah ! si... des enfants qui de leur galetas regardent ahuris leurs parents ivres.

La période du Carnaval était à Paris un grand moment gastronomique.

 

En témoignent ces deux menus. Ils ont tous les deux été publiés dans Le Figaro, l'un le dimanche 20 février, l'autre le mardi 15 mars 1887 :

LE GRAND–HÔTEL

MENU DU DÎNER DU MARDI–GRAS

Potage Sarah-Bernhardt
Petite croustade à la Pompadour
Turbot à la Hollandaise
Clos Marathon 1883
Pièce d'aloyau (prix d'honneur du concours)
à la Duchesse
Salmis de Sarcelle aux truffes
Poularde de la Flèche truffée
Salade japonaise
Artichaut à la Barigoule
Médoc Grand-Hôtel
Gâteau Grand-Hôtel
Bombe Sultan

Pendant le dîner, l'orchestre de M. Eusèbe Lucas fera entendre les morceaux les plus variés de son répertoire.

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LE GRAND–HÔTEL

MENU DU DÎNER–CONCERT DE LA MI-CARÊME

Potage Crême de Volaille Lucullus
Petite croustade feuilletée à la Masséna
Sole Sauce Crevettes
Croquette Parmentier
Clos Marathon 1883
Filet de bœuf à la Richelieu
Pain de lapereau à la Montmiral
Poularde de la Bresse truffée à la Périgourdine
Salade Japonaise
Haricots verts panachés à la Maître d'Hôtel
Savarin au Kirsch
Glace Bombe Chateaubriand
Desserts
Poires, Macarons, Gaufres, Pommes de Calville, etc.
Médoc Grand-Hôtel

Pendant le dîner, l'orchestre de M. Eusèbe Lucas se fera entendre
 

Le Carnaval de Paris a aussi inspiré des compositeurs de musique :

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  • 1653 – Ballet de la My-Carême

  • 1695 – La Foire Saint-Germain. – Comédie de Jean-François Regnard et Dufresni, en 3 actes et 17 tableaux, pièce entrecoupée de saynètes avec des chants.

  • 1726 – Le Bois de Boulogne – Opéra-comique de Louis Fuzelier d'après La suite de la Foire Saint-Germain ou Les Momies d'Égypte, pièce de Jean-François Regnard (1696).

  • 1745 – Thésée – Parodie du Thésée de Lully, œuvre de Charles-Simon FavartPierre Laujon et Parvy410. Dans cette pièce Thésée triomphe monté sur un bœuf gras.

  • xixe siècle – Galop : Le Carnaval de Paris – de Johann Strauss, opus 100.

  • 1806 – Monsieur Des Chalumeaux ou La soirée de carnaval – Opéra bouffon en trois actes, livret de Auguste Creuzé de Lesser, musique de Pierre Gaveaux.

  • 1837 – Le Carnaval de 1837 – Quadrille de Philippe Musard.

  • 1838 – Le Masque – Boléro, paroles de Burat de Gurgy, musique de A. Lamnière.

  • 1839 – En descendant la Courtille – Chorale de Richard Wagner, composé pour le vaudeville-ballet-pantomime en deux tableaux de Théophile Marion Dumersan et Charles-Désiré Dupeuty La défense d'aimer.

  • 1839 – Galop des Tambours – Galop de Carnaval composé et créé par Jean-Baptiste-Joseph Tolbecque au théâtre de la Renaissance.

  • 1840 – Galop des Trompettes – Galop de Carnaval de Philippe Musard créé en réponse au Galop des Tambours de Jean-Baptiste Joseph Tolbecque.

  • 1844 – Le Mardi gras aux enfers – Quadrille fantastique, opus 79 de Camille Schubert.

  • 1853 – La traviata – Opéra de Giuseppe Verdi.

  • 1853 – Polka des masques – pour piano, par Henri Cellot.

  • 1859 – Una Avventura di Carnevale in Parigi (Une Aventure de Carnaval à Paris) – Ballet de Pasquale Borri.

  • 1864 – La Nuit de la mi-carême – Opérette, livret de Émile Abraham, musique de Eugène Déjazet.

  • 1865 – Les Bergers – Opéra comique en trois actes, musique de Jacques Offenbach, livret de Hector Crémieux et Philippe Gille. Au second acte on y chante le Bœuf gras baptisé Benoiton.

  • 1868 – La Déesse du bœuf gras – Quadrille de Claude Deplace, version pour orchestre ou version pour musique militaire..

  • 1868 – Paris en Carnaval – Quadrille chantant de Jules Choux sur l'air du Quadrille Pyrrhique de Michaeli.

  • 1868 – Le Carnaval de 1868 – Quadrille pour piano par Eugène Chanat.

  • 1870 – Promenade du Bœuf Gras – Symphonie burlesque et imitative pour deux violons, alto, violoncelle et neuf instruments de jouets d'enfants : Trompette Coucou, Tambour de basque, Petit Tambour, Crécelle, Petite grosse caisse, Cymbales, Triangle, Trompe (en terre), Chapeau chinois (ad libitum), composée pour les enfants de Madame de Bousquet par Adolphe Blanc.

  • 1875 – Les Enfants du Carnaval – Quadrille comique de Antony Lamotte.

  • 1875 – Titi au bal de l'Opéra – Quadrille à grand orchestre de Bosisio.

  • 1877 – Carnaval à Paris, Opus 9 – Page musicale de Johan Svendsen.

  • 1880 – Belle Lurette – Opéra-comique de Jacques Offenbach.

  • 1880 – Marche des masques – Par Auguste Coédès, extraite de la grande revue « Paris en actions », J. Hiélard éditeur, Paris..

  • 1886 – Le Carnaval des animaux – Suite musicale de 15 mouvements composée par Camille Saint-Saëns, créée à Paris durant le Carnaval à l'occasion du Mardi Gras.

  • 1895 – La mi-carême enfantine - Suite carnavalesque pour piano et petits instruments enfantins par Edmond Missa..

  • 1896 – La Reine des Reines – Opéra Bouffe en 3 actes de Robert de Flers, musique de Edmond Audran.

  • 1897 – Le Couronnement de la Muse – Cantate de Gustave Charpentier composée et créée à l'occasion de la deuxième Vachalcade, cortège montmartrois organisé en réponse au Bœuf Gras..

  • 1897 – Mi-Carême – Polka pour piano de Ernesto Becucci..

  • 1900 – Premier Carnaval – Pantomime, livret et musique de Béreng..

  • 1902 – Mi-Carême – Schottisch pour piano de Caroline Chelu..

  • 1902 – Reine des reines – Valse pour piano de Gabriel Allier.

  • 1904 – Reine des reines – Marche américaine pour piano de Edmond Antréas.

  • 1905 – Carnaval parisien – polka-marche burlesque, pour piano, par Francis Pop, version pour orchestre en 1906, autre version sans date, pour harmonie et fanfare.

  • 1907 – Carnaval parisien : sur une mélodie populaire – pour piano, opus 97, de Paul Barbot

  • 1908 – Les Trois Masques – Drame lyrique de Charles Méré et Isidore de Lara

  • 1908 – Reine des reines – Valse pour piano de Marguerite Cazelli, valse chantée paroles de Will

La Chorale Monzese présente la Bacchanale de La Traviata de Verdi (1853) (Acte III)

  Teatro Manzoni, 17 avril 2016.

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La Bacchanale est inspirée par le Carnaval de Paris. (Le choeur commence à partir de 3'39, après la lecture par Violetta de la lettre reçue du père de son amant Alfredo)

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