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DEUX OEUVRES

Écrire un pastiche musical pour le Mardi gras, telle est bien l’intention de Camille Saint-Saëns, compositeur sérieux, lorsqu’il compose en 1886 son Carnaval des animaux, traité de puéril à sa création. Près d’un siècle plus tard, Guillaume Connesson reprend l’idée à son compte et choisit pour se livrer à ses détournements musicaux, les féroces et terrifiants animaux préhistoriques, avec la même instrumentation.

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Comment résister alors à l’idée de faire dialoguer les animaux du jardin des plantes avec ceux d’une ère préhistorique vue par le XXIe siècle ?


Pour cela, tout d’abord, les jeunes talents du Centre de musique de chambre, réunis spécialement, s’affranchiront des partitions en jouant par cœur les œuvres entremêlées pour mieux bouger sur scène et dans le public. Puis, la voix enregistrée d’Elsa Rooke contera les paroles de Francis Blanche et celles d’Ivan Alexandre sur la création du monde. Des jeux de lumière, de couleurs, de bruitages plongeront les spectateurs dans l’aquarium féérique de Saint-Saëns ou dans les marécages brumeux de Guillaume Connesson. Vols en rase-motte de ptérodactyles, hologrammes de tyrannosaures, fumée, rien ne manquera à ce conte musical, où Rameau, Glück, mais aussi Offenbach, Mendelssohn, Rossini… rivaliseront avec Florentz, Escaich ou Boulez.

Un pays pas si lointain où l’on glousse, braie, rugit, attaque et où chacun se nourrit volontiers d’un plus petit que soi… Un Carnaval des animaux… préhistoriques, pour mieux rire de la musique et jouer à se faire peur !

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