Précocités d'aujourd'hui
La Google Science Fair, un pari annuel sur le génie de la jeunesse
L'âge des participants au concours est compris entre 13 et 16 ans.
Peut-on fabriquer des robots volants aussi difficiles à attraper que des mouches ?
Regardez Mihir Garimella, 15 ans...
Terence Chi-Shen Tao, jeune génie mathématique
Terence Chi-Shen Tao, né le 17 juillet 1975 à Adélaide en Australie, est un mathématicien médaillé Fields qui travaille principalement dans les domaines de l'analyse harmonique, des équations aux dérivées partielles, de la combinatoire, de la théorie analytique des nombres et de la théorie des représentations.
De 1992 (alors âgé de 15 ans) à 1996, Tao a été doctorant à l'université de Princeton sous la direction d'Elias Stein. Tao est depuis professeur de mathématiques à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA).
Tao était un enfant prodige. Son père a dit à la presse qu'à l'âge de deux ans, durant une fête familiale, Tao tenta d'expliquer à un autre enfant (âgé de 5 ans) des éléments d'écriture et d'arithmétique. Quand son père lui demanda d'où il les connaissait, il lui dit qu'il les avait appris seul en regardant 1, rue Sésame (une série télévisée éducative pour enfants). En dehors de l'anglais, Tao parle cantonais, mais ne l'écrit pas.
Tao montra des capacités mathématiques extraordinaires depuis son plus jeune âge, assistant par exemple à des cours de niveau universitaire dès neuf ans. Il est l'un des deux seuls enfants dans l'histoire du programme d'étude de talents exceptionnels de l'université Johns-Hopkins à avoir obtenu un score de 700 ou plus (760 dans son cas) dans la section mathématique du SAT alors qu'il avait tout juste huit ans et dix mois. En 1986, 1987, et 1988, Tao fut le plus jeune participant à ce jour aux Olympiades internationales de mathématiques (il était âgé de dix ans à sa première participation), concourant pour l'Australie et gagnant respectivement des médailles de bronze, argent et or ; il gagna une médaille d'or à 13 ans, performance qui n'a jamais été égalée par la suite.
Il reçut son master (à 17 ans) de l'université Flinders en Australie (études menées sous la direction de Garth Gaudry), et remporta une bourse Fulbright pour poursuivre des études de 3e cycle aux États-Unis ; ce qu'il fit entre 1992 et 1996 à l'université de Princeton sous la direction d'Elias Stein, recevant son Ph.D. à 20 ans.
En 1996, à 21 ans, il fut promu professeur à l'UCLA et reste le plus jeune enseignant jamais promu à ce rang par cette institution. Il a depuis reçu de nombreux prix, dont la médaille Fields en 2006. Il soutient activement le projet Polymath depuis 2009.
Tao vit à Los Angeles avec sa femme Laura, ingénieur au Jet Propulsion Laboratory, et leurs deux enfants (William, né en 2004, et Madeleine, née en 2012).
Google pique un prodige à son rival Facebook
La Silicon Valley cède au "mercato" (transfert de joueurs, terme appliqué au sport) des jeunes talents avec le transfert remarqué d'un informaticien de 21 ans.
C'est bien connu, la valeur n'attend pas le nombre des années. Cela est d'autant plus vrai pour des sociétés qui ciblent les usages informatiques des nouvelles générations comme Google ou Facebook. Michael Sayman, 21 ans, a le privilège d'avoir désormais oeuvré pour les deux géants de la publicité mobile. Il vient d'être engagé par la firme au moteur de recherche comme chef produit de Google Assistant, le robot conversationnel vocal.
Autodidacte via You Tube
De parents péruviens et boliviens, Michael Sayman a grandi à Miami où il a appris le code seul via des vidéos sur YouTube. Le prodige avait attiré l'attention de Facebook dès l'âge de 13 ans. Il avait notamment développé une application spécialisée dans les conseils sur le jeu vidéo Club Penguin, qui avait généré quelques milliers de francs de recettes. Il avait aussi créé 4snaps, une forme de Pictionary revu à l'ère du smartphone.
A l'âge de 17 ans, il avait été convié à un stage à Menlo Park, au siège de Facebook. Arrivé avec sa maman, il avait eu le privilège de rencontrer Mark Zuckerberg en personne. Il portait encore son appareil dentaire, raconte Bloomberg. L'année suivante, il faisait partie des plus jeunes employés à plein temps. Il était chargé de partager avec les ingénieurs les modes d'utilisation des smartphones pratiqués par sa génération.
«Zuck boy»
Ce «Zuck boy» avait également laissé une trace avec l'application Lifestage. Rivale de Snapchat axé sur la vidéo, elle invitait ses utilisateurs à s'exprimer et converser via de courts clips. Malheureusement pour lui et son désormais ex-employeur, l'application a été fermée au début du mois.
Au sein de Google, Michael Sayman travaille désormais dans un secteur désigné comme priorité absolue par Sundar Pichai, le patron de Google. La firme de Mountain View veut intégrer toute la gamme de ses services dans l'assistant vocal. Celui-ci fait face à une rude concurrence avec Siri d'Apple, Alexa d'Amazon ou encore Cortana de Microsoft.
La nouvelle recrue est en tout cas déjà rompue au langage très consensuel de son nouvel employeur. «Sur le plan personnel, je vois Google Assistant comme une opportunité de réduire la barrière d'entrée pour les enfants / adolescents de tous âges et milieux, d'apprendre à programmer et de les encourager à explorer le monde de l'informatique. Des voies qui étaient autrefois considérées comme impossibles», a-t-il écrit sur sa page Facebook.
Le «Zuck boy» n'a bien sûr pas oublié un petit mot pour son ancien mentor Mark Zuckerberg, «une incroyable source d'inspiration» et «un plaisir absolu de travailler avec». Les transferts entre Google et Facebook sont cependant courants, et cela dans les deux sens. Sheryl Sandberg, No2 de Facebook, avait par exemple été recrutée chez Google.
Kiara Nirghin, 16 ans, gagnante du grand prix de la Google Science Fair 2016
Compte-rendu de Positivr Par Axel Leclercq. Publié le 30 août 2016 à 10:54 - Mis à jour le 30 octobre 2017 à 17:59
Alors que l’eau devient une denrée rare, voici une invention spectaculaire et infiniment précieuse. Grâce à des ingrédients simples, naturels et peu coûteux, une adolescente a mis au point une recette capable d’éviter les pénuries ! Une découverte majeure récompensée par le géant Google lui-même.
Kiara Nirghin habite en Afrique du sud. A 16 ans, pour combattre la sécheresse dont souffre son pays, elle a eu une idée géniale : associer des peaux d’orange et d’avocat pour créer un polymère ultra absorbant capable de retenir de grandes quantités d’eau. Et ça a marché !
Le produit qu’elle a inventé peut contenir 100 fois son poids en eau ! Résultat, les rares pluies qui tombent sont retenues là où elles sont utiles : dans les champs !
Une découverte spectaculaire qui n’a pas laissé Google indifférent. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la firme a décidé de décerner un prix à l’ingénieuse adolescente.
Andrea Cohan, responsable du programme de la Google science fair :
« Kiara a trouvé un matériau idéal et qui, produit à partir de peaux d’orange, ne nuira pas au budget des agriculteurs. À force de recherches, elle a trouvé une façon de le transformer en stockage d’eau prêt à être utilisé à même la terre en y ajoutant de l’avocat »
Non seulement ce polymère est peu coûteux mais, en plus, il est 100% naturel et biodégradable. Pas de risque donc d’appauvrir la terre ou de nuire aux récoltes…
Mais comment Kiara Nirghin en est-elle arrivée à une telle invention ? En fait, la jeune fille s’est aperçu que tous les super absorbants existants contenaient de la polysacharide. Or, ce composant est naturellement présent dans la peau d’orange, et en grande quantité ! Quant aux avocats, ils ont été choisis pour leur huile, essentielle à la création du polymère.
Dire qu’elle n’a que 16 ans…
Bravo et, surtout, merci !